Les techniques et les technologies évoluent considérablement depuis 20 ans et la réalité augmentée fait partie de ces évolutions (nous sommes en 2018 au moment de la rédaction de cet article). C’est souvent au détriment de l’emploi car les procédés remplacent souvent l’homme, mais en contre partie, de nouveaux métiers sont créés. La société bouge et il faut savoir suivre.
Qu’elle est donc cette technologie et comment est-elle utilisée dans le milieu du bâtiment et de la construction ?
la réalité augmentée c’est supposer une image virtuelle sur une image réelle. Le but étant de donner à l’utilisateur des informations sur les lieux, les objets ou les tâches à effectuer en rapport avec l’environnement direct. Jusqu’à maintenant ce action est possible grâce à l’utilisation d’un casque.
Dans le monde du bâtiment, il est possible de lire des plans issus du papier de manière 3D et découvrir la face arrière d’une pièce. Ou encore, donné à des ouvriers des informations contenus dans le PPSPS (plan particulier de sécurité et de protection de la santé). Essentiellement utilisé pour prévenir des risques encourus liés à la tâche à effectuer. Ou encore les procédures de sécurité à respecter avant d’attaquer le travail à un endroit donné. Ces appareils sont donc géo localisés et couplé avec un gyroscope afin de se rattacher à l’environnement de l’utilisateur ou de l’ouvrier de ce cas précis.
Dans un futur très proche, il sera possible de construire des bâtiments à l’aide de cette technologie. Par example, pour construire un mur, nous n’aurons plus besoin de niveau laser par exemple, le casque nous tracera les lignes et les niveaux à suivre directement sur les partie existantes. Un plaquiste qui pose du BA13 n’aura qu’à suivre la ligne tracée sur le sol pour poser son rail et sa plaque.
L’élément inquiétant, c’est que cette technologie peut-être couplée à un robot opérateur et de ce fait remplacer l’homme. Nous sommes encore loin de ce concept à la Terminator mais certaines sociétés y pensent, tout comme le remplacement de l’homme par les machines il y a une cinquantaine d’années.
Mais alors, quelles sociétés produisent des casques de réalité augmentée destinés aux professionnels?
Les entreprises du btp se servent de plus en plus de documents appeler BIM (Building information modeling). Ce sont des maquettes numériques pour leurs projets de construction. Il suffit de les associer à un logiciel de réalité augmentée pour pouvoir les exploiter avec un casque de réalité virtuelle.
Le casque connecté de Daqri
Ce casque permet de venir sur un chantier, de se nourrir d’informations rien qu’en se déplaçant dans l’enceinte du bâtiment ou du futur projet. De voir par exemple les réseaux existant, ou passent-ils exactement, derrière quel mur, où sont les croisements, les divergences… Comment y intégrer un nouveau réseaux, apporter des modifications avant construction réelle, ce qui réduirait les coût en passant et la liste est encore longue. Ce casque serait également capable de repérer les malfaçons!
L’interface de ce casque est, d’après les tests, facile et intuitive. Elle permettrait d’utiliser l’objet connecté sans avoir à faire de mouvement avec ses bras. Par exemple, pour sélectionner un menu, il suffira de viser en orientant sa tête sur la sélection et le casque validera au bout de quelques seconde. En effet, la sécurité sur un chantier est primordiale, notamment depuis quelques années.
Voici les principaux avantages de ce casque :
- Le processeurs Intel® Core 6ème génération (hautes performances et autonomie).
- La caméra Intel RealSense (déduction de la profondeur en interprétant le retour de la lumière infrarouge).
- Le gyroscope capable d’interpréter les mouvements (accélération et vitesse angulaire) pour estimer son orientation.
- Le système de vision “tête haute” permettant de visualiser des informations en réalité augmentée.
- La caméra de 13 Mégapixels pour faire des photos, des vidéos, des reconnaissances de cibles 2D et du suivi d’objets.
- Quatre microphones
- Une visière anti-reflet et anti rayure.
- La protection de l’utilisateur : la coque intérieure comprend de l’aluminium donc léger. Elle se compose également de carbone pour la résistance. Le tout emprisonné par une coque extérieur en injection plastique.
Daqri s’intéresse principalement au milieu industriel, car le grand public n’est pas tout à fait prêt à voir des casques un peu partout dans la rue pour se déplacer ou travailler alors que sur un chantier c’est plus courant et même obligatoire. Cela peut vous sembler futuriste mais nous y arriverons un jour et dans pas si longtemps à mon avis.
Un autre acteur de la scène
Microsoft et son casque Hololens plancherait aussi sur une utilisation professionnelle de son casque. Une société de maintenance d’ascenseurs aurait testé son utilisation. Son application serait de pouvoir réparer le matériel en consultant des guides ou des notices de la référence concernée tout en gardant ses mains libres. Ce casque n’est pas adapté pour les chantier mais le concept est très proche de celui de Daqri.
D’autres acteurs se frotteront à la réalité augmentée et ce sera la guerre prochainement pour savoir qui aura le monopole et seul le futur nous le dira.
J’espère que cet article vous plus. N’hésitez pas à me suivre sur les réseaux et mettre un j’aime ça fait toujours plaisir.
Vous pouvez aussi vous inscrire à la newsletter pour ne rien manquer de mes articles :
[mc4wp_form id= »73″]
Followers, Followeuses… C’est tout pour le moment.
Bruno.
One response
Merci cest très gentil !! 🙂